L’évolution des outils diagnostiques permet de proposer de nouvelles options thérapeutiques. Il y a 20 ans, le diagnostic du cancer de la prostate se limitait à la pratique d’un toucher rectal et de biopsies aléatoires. Les seules options proposées aux patients étaient donc la chirurgie radicale ou la radiothérapie et ce, malgré les conséquences fonctionnelles potentielles. La surveillance active était parfois envisagée, mais le manque de précision des outils diagnostiques faisait que les médecins ne pouvaient pas proposer cette option en toute sécurité en dehors des essais cliniques.